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Équateur, partie 2 : le paradis sur Terre - les Galápagos

Nous atterrissons sur l'île Santa Cruz, la plus développée de l’archipel. Au nord de cette île la végétation est désertique. Quelques petits buissons et cactus mais surtout du sable et des cailloux.

  • « C’est à ça que ressemble les Galápagos ? »

Dès les premiers kilomètres la végétation commence à changer et la faune à se montrer.

Le souffle des tortues

Les pélicans avec leurs becs géants,

amusent les passants.

Patauds sur terre,

majestueux dans les airs.

Une maitrise du plongeon,

pour ramener du poisson.

Même omniprésent sur l’ile, Darwin n’a pas gagné *

Mais son centre protège les tortues et elles ressortent une fois soignées

Noirs comme la lave refroidie,

les terribles iguanes marin en bande réunie

se cambrent fièrement face au soleil

avant de plonger dans leur sommeil

Après trois heures de vélo,

nous observons les tortues d’El Chato.

De vieilles dames qui nous observent avec le silence de la lenteur.

Si vous vous efforcez à vivre à leur rythme, vous entendrez leurs souffles et verrez leur grandeurs.

Isabella – Terre de volcans,

nous marchons sur des coulées de laves froides, bien heureusement.

Notre guide déambule pied nu

sur les sentiers de terre battue.

Il nous montre des flamands,

roses ou blancs.

Notre journée se termine en tête à tête :

Des pingouins bien habillés nous font la fête.

Dans le port des petits requins, pas tous marteaux

et des raies majestueuses, jaunes ou grises dansent dans l’eau.

Le soir, nous mangeons chez Sergio,

qui nous embrasse quand on arrive dans son resto.

Plages blanches, eaux turquoises, mangroves et forêts vertes.

Ici les couleurs s’exposent ou restent secrètes.

Quatorze espèces de pinson (en)chantent les îles,

pour une comédie symphonique en ville.

Spectacle magnifique

d’un monde magique,

Nous trouvions tout extraordinaire sur ces îles volcaniques

à la faune et flore endémique.

* Darwin n’a pas gagné : jeu de mot entre « Win » (gagner en anglais) et « pas gagné ». Mise en lien avec les théories scientifiques de Darwin (« De l’origine des espèces » écrit suite à son voyage aux Galápagos) longtemps décriées.


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